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NAME Festival, le 10e anniversaire !

10 ans… Voilà maintenant une décennie que le mois de septembre à Lille n’est plus seulement synonyme de rentrée scolaire, de braderie et de moules-frites ! Depuis 2004, Fanny Bouyagui et toute l’équipe d’Art Point M se démènent pour offrir trois nuits (deux à Lille et une à Dunkerque) de fête et surtout de musique aux noctambules du Nord et d’ailleurs !

Inutile de préciser que pour ce dixième anniversaire, la programmation était, comme toujours, pointue et (très) alléchante ! Pour le vendredi seulement (puisque c’est ici ce qui nous intéresse) : Laurent Garnier, Ellen Allien, les Pachanga Boys, Maya Janes Cole, Agoria, Tale of Us, Péo Watson… Par où allons-nous commencer ? Faisons simple : par le début !

Pour ouvrir les festivités, les deux « régionaux » Matthus Raman et Péo Watson occupaient respectivement la salle 1 et le chapiteau extérieur, rebaptisé cette année la « Red Bull Music Academy ». Quant à la salle 2, qui était pilotée par le très bon label Life & Death, c’est le duo franco-belge Throb Circle qui ouvrait le bal. La techno minimale de Matthus Raman emportait petit à petit les premiers danseurs tandis que le résident du Magazine offrait un set rempli de pépites house.

C’est l’Anglaise Maya Janes Coles qui succède à Matthus Raman. La Londonienne s’approprie la première salle et réchauffe peu à peu l’ambiance au fur et à mesure que les BPMs augmentent. Les premières gouttes de sueurs commencent à apparaître sur les fronts et les allers-retours au bar se font de plus en plus fréquents. Le public est désormais bouillant et n’attend qu’une seule chose ou du moins qu’un seul homme : Laurent Garnier.

C’est avec un sourire presque juvénile que l’auteur d’Electrochoc passe derrière les platines et c’est à ce moment que l’incident se produit. Une faille spatiotemporelle se crée, nous ne sommes plus à la Tossée de Tourcoing en 2014 mais bel et bien à l’Hacienda de Manchester au cours des années 1980 ! Laurent Garnier explore tous les univers (ou presque) de la musique électronique pendant ses deux heures et demi de set : techno, acid, house de Chicago… Tout y passe et le public en redemande ! Laurent Garnier n’a plus rien à prouver c’est certain mais il fait honneur à sa réputation : celle d’être un des meilleurs DJs au monde.

Nous nous remettons de nos émotions devant Tale Of Us, le duo italien nous permet d’atterrir tout en douceur grâce à leur techno planante et enivrante et nous voilà remis sur pied pour terminer la nuit !

Deux gros noms et deux styles bien différents pour achever cette première nuit de la Tossée : Agoria et Michael Mayer. Quel choix cornélien ! Choisir la préférence nationale ou non ? Pas de jaloux, nous irons voir les deux !

L’Allemand, fondateur du label Kompakt, joue un set à la fois minimal, expérimental sans pour autant négligé le côté techno. Un choix risqué mais globalement apprécié !
Quant à Agoria, ce dernier clôturera cette première nuit avec un set très techno et très acid qui obligera les derniers fêtards à puiser dans leurs réserves pour suivre le rythme !

C’est déjà terminé et une envie d’after se fait ressentir… Pour cela il faudra revenir le lendemain ! La programmation s’annonçant tout aussi bonne avec, entre autres, Brodinski, 2ManyDJs, Marcel Dettmann et bien entendu APM001 pour clore cette dixième édition.

La Tossée vivra alors son ultime soirée mais nous avons une confiance aveugle en Art Point M pour trouver un « nouveau » lieu qui transpire la techno et les « Warehouse Parties » !

Au revoir La Tossée et à l’année prochaine le N.A.M.E !

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