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Paysages Electroniques Glitter Eleganz

Une soirée qui scintille à l’aéronef. GLITTER ELEGANZ. Un nom de rêve pour une soirée qui s’annonce dansante à souhait. La majeure partie de la foule retardataire est venue pour Sold Out. C’est pourtant à Pussyselector que revient l’honneur d’ouvrir les hostilités. Un DJ set de 3 heures qui ennuie ceux qui se demandent quand tout ça va vraiment commencer, mais qui amuse également les aficionados de rythmes binaires. Un set qui prend chaque heure passant une ampleur plus grande, avec un final très puissant et enivrant pour tout danseur qui se respecte. Après un remix de Sister Saviour de The Rapture on sent que l’immobilité de nos pieds ne saura durer…

1h du matin et les fans sont enfin là. Les présentations faites avec We Are Soldout (titre introductif par excellence), c’est parti pour un set de ¾ d’heure. Court selon certain, suffisant pour d’autres. On regrette le manque de travail du duo bruxellois. Sans vouloir être méchant, Sold Out se repose sur ses lauriers, alors que pour être franc on en attend plus de leur part. Je danse pourtant, moi cruel personnage, je m’amuse comme beaucoup d’entre tous. Mais je me dis aussi « Pourquoi n’y a-t-il pas de nouveaux titres ? »

Star d’un soir, voici Jackson and His Computer Band , qui contrairement à ce que je viens de dire n’a plus grand-chose à prouver. Une signature chez Warp fera l’affaire. Son live se veut percutant, à base de beats qui tapent très fort. On assiste à une espèce de croisement inattendu entre expérimentation et Dance music, ce qui a d’ailleurs empêché certains d’entrer dans le monde pourtant haut en couleur de M. Jackson Fourgeaud. Une espèce de Breakpop hors du temps. Après ce show, on se dit que son dernier album « Smash » porte décidément bien son nom!

Déjà 3h du matin , et nous sommes nombreux à opter pour le lit. Pourtant LeBeatCChic n’a pas dit son dernier mot et prend possession des turntables. Il se met à l’aise tout comme les personnes encore présentes.

N’oublions pas de rappeler que cette soirée faisait la part belle au visuel, Au départ objet pour pallier à l’absence de jeu de scène du DJ, ici l’image devient art, grâce à une installation d’écrans qui nous entourent et nous rentrent dans la tête pour nous délivrer des messages et des absences de message souvent délirants. On voit pas mal de têtes dépasser des ordinateurs, parmi eux : Les hollandais devenus amis de Lille de 310k issus du collectif 3-1, le norvégien Marius Watz ou le régional Legoman !

Review : Charly pour LLN.com
Photos : Mike pour LLN.com

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