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Prodigy, The Subs & Crookers au Zénith

3ème jour du Festival des Paradis artificiels et ce soir c’est du lourd qu’attend le Zénith. Au programme, l’énormissime Prodigy, The Subs et le duo Italien Crookers. Salle de concert, boîte de nuit ou rave party… le Zénith va s’enflammer au son de l’électro.

Une petite queue se forme à l’entrée, et le son retentit déjà. Nous avons droit aux avertissements : « pas de casquette, pas de bonnet » « épileptiques s’abstenir », nous sommes prévenus ! Le public éclectique se presse dans la fosse et s’engouffre dans une autre dimension (musique électrique, transe, rayons lasers…), tout est là pour passer une soirée d’exception.

The Subs est déjà sur scène, les trois Gantois chauffent la foule qui entre directement dans l’ambiance. Peu de monde dans les gradins, mais la fosse est déjà bien rempli. Telle une rave party, la salle est dans la pénombre, des faisceaux lumineux sont projetés, et le son éclate. Le public danse et entre en transe grâce à la performance du groupe. Les mixes s’enchainent, nous avons droit à « Cassius youth speed trouble cigarette », « My punk » ou encore « Fuck that shit ». Sur scène, les membres de The Subs sont déjantés, le chanteur va même plusieurs fois slamer dans le public tout en continuant de chanter. Après 1 heure de show intense, le groupe se retire sous des applaudissements pour laisser place à Crookers.

Une cigarette, une bière, le public part s’oxygéner un peu pour redémarrer de plus belle.

Après un quart d’heure, le duo italien Crookers entre en scène. Derrière leurs tables de mixages, Phra et Bot comme on les surnomme, envoient du gros son. Le public toujours à l’écoute, se trémousse, slam et lève le point. Les remixes tonitruants du groupe font mouche, même si les deux italiens ne bougent pas beaucoup sur scène. Derrière leurs platines, ils font le strict minimum, mais peu importe, c’est le son qui compte. Avec « Knobbers », « My peny » ou « No security », les murs, le sol et le public tremblent ! Ils finissent avec « Hold up your hand », et partent sous les applaudissements de la foule.

Après plus de deux heures de première partie, le public est impatient de voir Prodigy. Certains vous diront que c’était trop long, d’autres sont ravis d’avoir pu découvrir ces groupes. The Subs et Crookers ont permit tout simplement de faire grimper l’ambiance, et d’amener le public dans une atmosphère parallèle.

Le Zenith qui n’était pas encore plein, voit arriver des gens en masse. La fosse est pleine et les gradins de même. Le public patiente dans le noir sous un fond sonore électrique. L’attente est un peu longue, mais on excuse le groupe.

Il est 22h35, la foule scande Prodigy et ils arrivent. On atteint un niveau sonore extrême, le public se déchaine et entre en transe dès les premières notes de « Invaders must die ». Prodigy fait fort, c’est une entrée fracassante. Le public danse et saute tellement qu’il est difficile d’apercevoir la scène, mais peu importe, on sent leurs présences ! Le son explose, les lasers s’excitent, et le public exulte.

Sur scène, Keith Flint et Maxim Reality, tous deux au micro, entament « World’s on fire », une épaisse fumée s’échappe de la scène et l’on aperçoit plus que leurs ombres. Une ambiance mystique transporte le public dans un autre univers. Certaines personnes sont comme possédées, leurs corps et leurs mouvements sont plus que saccadés, presque désarticulés.
La performance continue avec « Omen », titre phare de leur dernier album « Invaders must die ». Le public chante, les membres du groupe s’excitent et dansent sur la scène. Il fait une chaleur du diable, les corps se touchent aux rythmes de « Take me to the hospital ». Prodigy toujours explosif, enchaîne avec « Warrior ‘s dance » et « Run with the wolve ». Il n’y a aucun relâchement, ni de Prodigy, ni du public, on se demande où ils puisent toute cette énergie. Le groupe nous balance des « Clap your hands », des « Lille are you ready », et le public répond en faisant encore plus de bruit.

Et là, 2 titres mythiques de Prodigy nous sont envoyés : « Voodoo people » et le censuré « Smak my bitch up ». Le public n’en peut plus, il reprend en cœur les paroles et saute encore plus haut. Une fumée intense se dégage de la scène et vient dans la fosse, l’ambiance est à son paroxysme ! Prodigy quitte la scène à cet instant là. La foule acclame, hurle, et scande au groupe de revenir. Cinq minutes passent et les voila de nouveau. Mais c’est un petit rappel qui est effectué, à peine 3 morceaux et Pordigy part sans un mot.

Fini ou pas fini ? La foule se pose la question, mais malheureusement les lumières se rallument, le concert est bel et bien terminé. Un peu déçu de ce rapide départ, le public sort du Zénith en ayant les oreilles bourdonnantes, des courbatures, mais avec l’envie de courir au prochain concert du groupe.

Ce que l’on retient de ce troisième jour des Paradis Artificiels, c’est une soirée démente, un son énorme et une ambiance extatique !

A ce même moment, une toute autre soirée avait lieu. Sanseverino était au Sébastopol pour un concert rock-blues. Une belle programmation pour le 3 ème jour du Festival des Paradis Artificiels.
 

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