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Mouv’Party à la Cave aux Poètes

Après un Roubaix’s Burning et une salle plutôt vide vendredi dernier à la Cave aux poètes, on appréhendait un peu la Mouv’ party de ce mercredi soir. L’édition précédente à la Condition Publique n’avait pas ameuté les foules et le même soir, Faraï proposait une soirée fort sympathique au Supermarket en compagnie de Scratch Massive…

Mais en cette veille de 1er mai, on opte pour La cave aux poètes (petite salle conviviale, appropriée aux soirées clubbing, zéro prise de tête pour renter et où la bière n’est qu’a 2€) qui nous offre gratos une prog du genre alléchante…
 
On se motive pour ne pas y arriver trop tard, car si c’est blindé on aura l’air con (on se souvient du sold out de l’iPod Battle de décembre dernier)…
Minuit : la cave n’est pas pleine mais abrite déjà pas mal de monde. Le public commence à se déhancher sur l’électro-rock des Bitchee Bitchee Ya Ya Ya. Un trio voix, batterie, machine qui nous envoie des sons bien motivant. On se met tout de suite dans l’ambiance en se cognant la tête au plafond, signe avéré d’une bonne soirée à la Cave !
 
La foule débarque, on se sert les coudes et les fesses, pendant que les poulains masqués du label supra-hype Kitsuné continuent de nous envoyer des sons bien déjantés : The anthem, F’’K friend…
 
Babyrockers et autres fluokids lillois sont réceptifs : ils montent sur scène, enfilent leurs plus belles Rayban, et participent eux aussi au spectacle.
 
Puis le duo de DJs du Mouv’, I was there, nous sert un set qui n’a rien d’original comparé à la performance des Bitchee. On se lasse vite des Justice et Daft Punk répétitifs. On retourne au bar où on croise les plus vieux, les moins hype : ça parle, ça rit. L’atmosphère prend des odeurs de bière.
 
Photo : Rory / myspace 
Rory Phillips arrive avec sa percu et son téléphone-casque à l’oreille et on pense vite à Erol Alkan : plus posé, pas très énervé, mais qui balance pour autant des sons britishs ultras-dansants.
 
La salle se vide peu à peu et on commence à fatiguer lorsque Mr. Pharrell vient mettre un coup de pied dans la fourmilière: électro-booty, électro-rock, électro-hip hop, b-more… des sons plus violents sur lesquels nos sneakers prennent le pas sur nos cerveaux. Le boss du collectif Fluokids ne salit pas sa réputation : on retrouve derrière les platines un mec cool, bon vivant enrobé dans une barbe et un chèche, qui s’amuse et qui ne passe pas par 4 chemins pour nous communiquer son envie de faire danser, à l’image de mecs comme Don Rimini, Orgasmic, Jean Nipon ou encore Surkin avec qui on a ne se pose pas plus de 5 minutes.
 
 
Malheureusement on doit vite s’en aller. Il y a de la route à pied et pas la peine d’attendre le premier métro, le 1er mai, c'est férié !
 
 
Photo : Pharell / Sylver
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