Dans la série « soirées étudiantes », il est bien connu que depuis plusieurs années, la réputation de l’ICAM s’aligne au niveau de l’inévitable une fois dans l’année.
Réputée comme la plus grosse soirée annuelle au dessus de Paris, les ingénieurs-organisateurs ont cette année misé sur le thème suivant : « Une ville, la nuit ».
D’abord, c’est important de parler rapidement de l’affiche... Pour une soirée prestige, le visuel de l’affiche est assez décevant. On peut distinguer dans un vert olive un métro avec deux braves gens qui dansent… Personnellement, je n’ai pas compris l’intérêt.
Ça n’a pas empêché 4.500 personnes d’acheter leur billet en prévente, et pour cause, une semaine avant la soirée, tout était complet.
Direction donc E-bay, où on peut trouver des enchères pour UNE place montant à plusieurs centaines d’euros. Impressionnant, et hallucinant…
Samedi 27 au soir, tous les passants vont dans la même direction… Par groupe de 5 minimum, on les entend gueuler « On est les IESEG lalala »… Mouais…
Arrivé sur place, le prestige autour du nom de la nuit ICAM est bien présent… Des rideaux de lumières, un spot lumineux (Kinépolis like), et une organisation plutôt bien conçue à l’entrée et à la vérification des billets. Très jolis billets d’ailleurs, merci la SNCF !
Il est alors temps d’aller porter son manteau au vestiaire, et c’est là le gros problème… 1h20 d’attente pour poser un manteau et récupérer son ticket. Tous les ans on retrouve le même problème… Et jamais de solution. C’est dommage, il suffirait de prévoir une sortie indépendante de l’entrée… Messieurs les deuxièmes années, pensez-y pour l’année prochaine !
Et ensuite, back in the buisness. L’école des arts et métiers est transformée en une véritable ville de nuit : NI City. Il faut le dire, le concept est assez bien réussi. Une allée centrale blindée de monde, des effets lumineux assez impressionnants, et des décors très réussis représentants des immeubles en fond devant le DJ. La musique de l’allée centrale était très diversifiée. Rock, Pop, Grunge, Ozone (je considère ça comme un style bien particulier), Ska, Reggae… On enchaîne un Téléphone avec un Tryo… Mais très sincèrement, ça passait nickel, tant qu’on est dans l’ambiance. A regretter une coupure de son de quelques minutes vers 3h du matin.
Les salles à thèmes. On y trouve : le musée, le commissariat, la piscine, le salon de coiffure, le phare, le cimetière… J’en passe et des meilleurs… Toujours très bien décoré. Le marché propose des oranges, la boulangerie des petits pains et des sandwichs… En gros tout le monde y trouve son bonheur.
Le Zénith. Des concerts toute la nuit ! Les Skassoulets, Les Mauvaises Langues, Basilic…
Et des DJs un peu partout dans l’école… Chaque salle accueillait sa petite animation.
Et enfin, « l’aéroport »… Immense chapiteau dressé dans les jardins de l’ICAM, blindé de gens toute la nuit… Il accueille dès 21h DJ Polytech, et enchaîne avec David Vendetta, Tom Snare et enfin Benassi Bros.
Les organisateurs ont su conserver le caractère de « prestige » qu’on associe à cette soirée. Légèrement moins de monde que l’année précédente, on a plus de facilité à respirer et à se déplacer… Bon point !
Mais vraiment à déplorer, et les organisateurs n’y peuvent rien, c’est l’engouement que procure cette soirée auprès des étudiants. Ventes à la sauvette, enchères qui n’en finissent pas… Certains en font peut-être un peu trop… Ça reste une soirée étudiante, la meilleure certes, mais une soirée étudiante ! 20 euros ok, 200 euros p’tet pas !
